Chenilles processionnaires : comment détecter, prévenir et traiter efficacement à Toulon ?
À Toulon, découvrez comment identifier les Chenille processionnaire du pin et Chenille processionnaire du chêne, prévenir leur présence et agir efficacement avec un professionnel agréé.
comment détecter, prévenir et traiter efficacement à Toulon ?
À Toulon et dans sa périphérie, les chenilles processionnaires — qu’il s’agisse de la processionnaire du pin ou de celle du chêne — représentent un problème grandissant pour la santé publique et la biodiversité locale. Ces insectes urticants, reconnaissables à leurs processions caractéristiques, libèrent des milliers de poils microscopiques capables de provoquer de fortes irritations cutanées, oculaires et respiratoires, aussi bien chez les humains que chez les animaux domestiques.
Le climat méditerranéen de Toulon, avec ses hivers doux et ses printemps précoces, crée un environnement particulièrement favorable à leur reproduction et à leur prolifération. Les pins d’Alep, pins parasols et chênes-lièges, très présents dans la région, offrent un terrain idéal pour l’installation de leurs nids. Chaque année, les habitants de quartiers boisés tels que Sainte-Musse, Le Faron, La Valette-du-Var ou Ollioules constatent une recrudescence de ces nuisibles.
Outre les risques sanitaires, ces chenilles affaiblissent considérablement les arbres en dévorant leurs aiguilles et leurs feuilles, compromettant leur croissance et favorisant l’apparition de maladies. À long terme, c’est tout l’équilibre écologique et paysager du Var qui se trouve menacé.
Face à ce fléau, la prévention et l’intervention rapide sont essentielles. Identifier les signes de leur présence dès les premiers stades, adopter les bons réflexes d’entretien et recourir à un professionnel agréé permettent d’éviter des infestations massives et dangereuses.
Dans cet article, découvrez :
Comment reconnaître les signes de présence des chenilles processionnaires ;
Les bonnes pratiques pour prévenir leur installation à Toulon ;
Les traitements professionnels les plus efficaces et écologiques ;
Les critères pour choisir un intervenant agréé ;
Et enfin, les mesures de suivi indispensables pour garantir une protection durable de votre environnement.
1.1. Identifier les signes visibles
a) Les nids de soie : premiers indicateurs
Les chenilles processionnaires tissent des cocons soyeux d’un blanc éclatant, facilement repérables dans la cime des arbres.
Pour la processionnaire du pin, les nids apparaissent dès janvier à mai sur les extrémités des branches, formant des masses blanches cotonneuses.
Pour la processionnaire du chêne, ils sont visibles plutôt de mai à juillet, souvent dans les feuillages denses.
Ces nids servent d’abri thermique et de refuge collectif. Leur présence est le premier signe d’une colonie active. Dans les zones boisées de Toulon — Sainte-Musse, La Valette-du-Var, Ollioules, Le Revest ou le Mont Faron — leur observation doit alerter immédiatement les propriétaires et les services d’entretien.
b) Les processions au sol : un signe typique
À la sortie de l’hiver, les chenilles quittent leurs nids pour s’enfouir dans le sol afin de se transformer en chrysalides. Ce déplacement s’effectue en longues files indiennes, souvent en plein jour.
Ces processions sont visibles :
Le long des troncs d’arbres ou sur les trottoirs bordant des espaces verts.
Près des jardins publics, aires de jeux, cours d’école ou parkings arborés.
Les poils urticants sont alors particulièrement volatils : il ne faut jamais les écraser ou tenter de les ramasser sans protection. Même mortes, ces chenilles conservent leur pouvoir irritant.
c) La défoliation des arbres
Une autre manifestation de leur présence est la défoliation partielle ou totale des arbres infestés. Les aiguilles de pins et les feuilles de chênes sont grignotées, laissant des rameaux nus et brunâtres.
Dans les quartiers verts de Toulon, ces arbres clairsemés contrastent fortement avec les zones saines et permettent de localiser rapidement les foyers.
1.2. Les indices dans l’environnement urbain de Toulon
a) Les zones les plus exposées
Les chenilles processionnaires ne se limitent pas aux forêts. Elles colonisent également les espaces résidentiels et zones publiques :
Jardins privés, parcs municipaux, écoquartiers récents ou établissements scolaires.
Pins d’Alep et pins parasols plantés en alignement le long des routes et parkings.
Les zones les plus à risque à Toulon incluent les secteurs de Sainte-Marguerite, Le Mourillon, Cap Brun, La Serinette et La Rode, où la végétation méditerranéenne dense et les températures douces favorisent leur présence.
b) Les risques pour les animaux domestiques
Les chiens et chats sont souvent les premières victimes.
En reniflant le sol ou en léchant les chenilles, ils peuvent souffrir de :
nécrose de la langue,
hypersalivation,
troubles respiratoires ou oculaires graves.
Une simple promenade dans un jardin infesté peut suffire à provoquer une urgence vétérinaire. Si un animal présente des signes de brûlure ou de gonflement après un contact, il faut consulter immédiatement un vétérinaire.
c) Les signes secondaires à ne pas négliger
Présence de petits amas de poils urticants au pied des arbres ou sur les rebords de fenêtres.
Traces de cocons vides accrochés aux branches après l’envol des papillons.
Augmentation du nombre de papillons de nuit en fin d’été, annonçant la future génération.
Ces indices, souvent discrets, permettent d’anticiper la réapparition du problème l’année suivante.
1.3. Les risques pour la santé humaine et animale
a) Effets sur la santé humaine
Les poils urticants des chenilles processionnaires contiennent une toxine appelée thaumétopoéine, provoquant des réactions inflammatoires dès le moindre contact. Les symptômes les plus fréquents sont :
Rougeurs, démangeaisons et éruptions cutanées sur les zones exposées.
Œdèmes du visage, lèvres ou paupières, souvent après une simple promenade sous des arbres infestés.
Conjonctivite, irritation ou brûlure oculaire après contact des poils transportés par le vent.
Dans les cas sévères : difficultés respiratoires et réactions allergiques généralisées nécessitant une consultation médicale urgente.
Les enfants et les personnes allergiques sont particulièrement vulnérables. L’Agence Régionale de Santé (ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur) recommande d’éviter toute manipulation ou proximité avec les arbres infestés.
b) Effets sur les animaux
Les poils des chenilles peuvent provoquer des lésions graves sur les muqueuses des animaux domestiques :
Langue gonflée ou noire, signe de nécrose,
Vomissements, hypersalivation, perte d’appétit,
Détresse respiratoire ou choc allergique dans les cas extrêmes.
Le contact ou l’ingestion est une urgence vétérinaire absolue. Les chiens de promenade, les chats curieux et même les chevaux dans les zones rurales du Var sont concernés.
c) Transmission indirecte
Les poils urticants se dispersent dans l’air, se fixent sur les vêtements, le linge ou les meubles extérieurs. Même sans voir les chenilles, il est possible d’être contaminé par simple contact avec une surface exposée.
D’où l’importance d’une vigilance accrue lors des périodes à risque et d’un nettoyage régulier des terrasses, balcons ou abords d’arbres.
En résumé
La présence de chenilles processionnaires à Toulon se détecte à travers plusieurs signes distinctifs :
Nids blancs dans les arbres,
Files de chenilles au sol,
Feuillage rongé ou clairsemé,
Irritations cutanées ou oculaires inhabituelles chez les habitants ou animaux.
Une observation régulière de vos arbres et de votre environnement extérieur est la clé d’une action rapide. Dès les premiers indices, il est recommandé de contacter un professionnel agréé pour un diagnostic précis et un traitement adapté.
2. Comment prévenir une infestation de chenilles processionnaires ?
La prévention est le moyen le plus efficace et le moins coûteux pour éviter une infestation. À Toulon, où les pins et chênes sont omniprésents, certaines mesures simples permettent de réduire considérablement les risques.
2.1. Mettre en place de bonnes pratiques d’entretien
a) Entretien régulier des arbres
Taillez les branches hautes, éliminez les nids visibles (hors période active) et surveillez les arbres les plus exposés.
Lors des plantations, privilégiez des essences moins sensibles (cèdres, cyprès, platanes…).
b) Hygiène autour des habitations
Ne laissez pas de tas de bois, feuilles ou branches mortes au pied des arbres. Ces abris favorisent la ponte des papillons adultes.
Évitez également d’étendre du linge près d’arbres infestés : les poils urticants peuvent s’y fixer.
c) Surveillance saisonnière
Soyez particulièrement attentif :
De janvier à mai pour les pins ;
D’avril à juillet pour les chênes.
Ces périodes correspondent aux phases de nidification et de descente des chenilles.
2.2. Sécuriser les accès et zones sensibles
a) Dans les jardins et copropriétés
Balisez les zones infestées et informez les habitants. Les enfants doivent éviter de jouer sous les arbres contaminés.
b) Installer des dispositifs préventifs
Des pièges mécaniques existent :
Colliers écologiques fixés autour des troncs pour bloquer la descente ;
Pièges à phéromones permettant de capturer les papillons mâles avant la ponte.
Ces systèmes réduisent efficacement la population sans recourir aux produits chimiques.
c) Intervention collective
Dans les zones résidentielles, la prévention doit être coordonnée entre voisins ou syndics de copropriété. Une seule parcelle non traitée suffit à relancer la prolifération.
2.3. Sensibiliser les habitants et les collectivités
Les services municipaux de Toulon encouragent le signalement des foyers de chenilles auprès du Service Environnement et Espaces Verts.
Les établissements scolaires, crèches et parcs publics doivent afficher des panneaux d’avertissement pendant les périodes à risque.
Informer les riverains reste une étape clé pour réduire les contacts accidentels.
3. Comment traiter efficacement une infestation de chenilles processionnaires ?
Une fois installées, les chenilles doivent être éliminées rapidement. Seul un professionnel agréé Certibiocide peut garantir un traitement efficace et sécurisé.
3.1. Diagnostic et évaluation
Le spécialiste procède à :
L’identification de l’espèce concernée (pin ou chêne) ;
L’évaluation du niveau d’infestation ;
La localisation précise des nids et zones à risque.
Ce diagnostic préalable permet de choisir la méthode de traitement adaptée à la configuration du site.
3.2. Les méthodes professionnelles
a) L’échenillage
Cette technique consiste à retirer manuellement les nids à l’aide d’une perche télescopique ou d’une nacelle. Les cocons sont ensuite détruits de manière sécurisée.
C’est la méthode la plus immédiate et écologique.
b) Les pièges mécaniques
Les pièges-colliers récupèrent les chenilles au moment de leur descente vers le sol. Ils évitent leur dispersion et limitent les risques de contact.
c) Le traitement biologique
L’application de Bacillus thuringiensis (BTK), une bactérie naturelle, agit spécifiquement sur les chenilles sans nuire aux autres espèces. Ce traitement est effectué à l’automne, lorsque les larves sont jeunes.
d) Les traitements combinés
Dans les cas sévères, les experts associent échenillage, pièges et pulvérisation biologique pour garantir une éradication complète.
3.3. Sécurité et environnement
Tous les traitements sont réalisés dans le respect strict des normes sanitaires :
Utilisation d’équipements de protection individuelle (combinaison, masque, gants, lunettes) ;
Collecte et incinération des nids pour éviter la dissémination des poils urticants ;
Ventilation et désinfection des zones traitées après intervention.
Les produits utilisés sont homologués et conformes à la réglementation environnementale en vigueur.
4. Pourquoi faire appel à un professionnel agréé à Toulon ?
4.1. Expertise technique et réglementaire
Depuis 2022, les chenilles processionnaires sont classées parmi les espèces nuisibles pour la santé humaine.
Les entreprises agréées Certibiocide, comme Interventions Nuisibles Sud, sont habilitées à utiliser des produits biocides sécurisés et à respecter les protocoles officiels.
Leur expérience garantit des interventions efficaces et conformes à la législation.
4.2. Sécurité et respect de l’environnement
Les techniciens appliquent des méthodes non invasives privilégiant la lutte biologique.
Les traitements sont sans danger pour les habitants, les animaux domestiques et la végétation.
Chaque opération est documentée et suivie pour garantir une traçabilité complète.
4.3. Suivi et garantie de résultat
Un contrôle post-traitement permet de s’assurer de la disparition totale des colonies.
Les contrats de maintenance proposés assurent une surveillance annuelle des arbres sensibles et une intervention prioritaire en cas de réinfestation.
5. Le suivi préventif et les bonnes pratiques après traitement
5.1. Surveillance continue
Inspectez régulièrement vos arbres, en particulier à la fin de l’hiver et au début du printemps.
La réapparition de cocons ou de processions doit immédiatement être signalée à un professionnel.
5.2. Entretien écologique
Taillez les branches mortes, éliminez les cocons vides et encouragez la présence d’oiseaux insectivores (mésanges, coucous) qui participent naturellement à la régulation.
5.3. Sensibilisation collective
Dans les copropriétés et quartiers résidentiels, une communication claire (affiches, réunions, alertes locales) est essentielle.
La coopération entre riverains et collectivités assure la durabilité du traitement.
5.4. Contrôle annuel professionnel
Un audit préventif annuel par une entreprise agréée est recommandé pour anticiper tout nouveau foyer.
Les écoles, crèches, hôtels et campings du Var doivent intégrer cette inspection à leur plan d’entretien.
Conclusion : protéger durablement votre environnement contre les chenilles processionnaires à Toulon
La lutte contre les chenilles processionnaires à Toulon repose sur une action rapide et coordonnée.
Ces nuisibles ne sont pas seulement une menace pour les arbres : ils représentent un danger réel pour la santé publique et animale.
Seule une approche globale — détection, prévention, traitement professionnel et suivi régulier — permet d’assurer une protection durable.
Grâce à leurs interventions sécurisées et respectueuses de l’environnement, les experts d’Interventions Nuisibles Sud assurent des traitements fiables et écologiques adaptés à chaque situation.
Protégez dès aujourd’hui votre habitation, votre jardin et vos proches avec un diagnostic gratuit et un plan de prévention sur mesure.
Interventions Nuisibles Sud – Désinsectisation, dératisation et désinfection à Toulon et dans tout le Sud de la France
Téléphone : 04 23 46 01 04
Site web : www.interventions-nuisibles-sud.fr
Entreprise agréée Certibiocide – Traitements écoresponsables contre les rats, souris, punaises de lit et insectes nuisibles. Protocoles sécurisés, ventilation contrôlée, suivi préventif et interventions rapides à Marseille, Nice et dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
🔹 FAQ – Chenilles processionnaires à Toulon
1. Quel est l’insecte responsable des dégâts sur les pins et chênes à Toulon ?
L’insecte en cause est la chenille processionnaire, un ravageur nuisible appartenant à la famille des lépidoptères. Sous sa forme adulte, elle devient un papillon de nuit discret, dont les femelles pondent leurs œufs à la fin de l’été sur les aiguilles des arbres. Les larves issues de ces œufs passent par plusieurs stades larvaires avant de devenir des chenilles urticantes.
Les dégâts observés sur les arbres concernent la défoliation, le dessèchement des rameaux et une fragilisation générale du végétal.
2. Comment reconnaître un nid ou un cocon de chenilles processionnaires ?
Le nid se présente sous la forme d’un cocon de soie blanche accroché aux branches des pins ou chênes. Il abrite plusieurs dizaines de chenilles durant l’hiver. Ces cocons se distinguent facilement des toiles d’autres insectes par leur épaisseur et leur teinte éclatante.
Lors de la procession, les chenilles descendent du nid en file indienne pour s’enfouir dans le sol, où elles entament leur nymphose, devenant des chrysalides.
Brûler un nid est strictement déconseillé, car les poils urticants se dispersent dans l’air et représentent un danger pour la santé.
3. Quels sont les risques pour l’homme et les animaux ?
Les poils urticants libérés par la chenille contiennent une toxine dangereuse, provoquant des piqûres cutanées, des démangeaisons, des éruptions et parfois des réactions allergiques graves.
Chez l’homme, les zones exposées (visage, cou, bras) sont les plus sensibles. Chez les animaux, notamment les chiens, le contact avec une larve ou une procession peut causer des brûlures graves de la langue et des muqueuses.
En cas d’exposition, il faut éviter de se frotter et consulter immédiatement un médecin ou un vétérinaire.
4. Quelles méthodes de piégeage et d’insecticides utiliser à Toulon ?
Le piégeage est une méthode écologique et préventive. Il existe deux grands types :
Les pièges à phéromones, utilisés pour capturer les papillons mâles avant qu’ils ne puissent pondre leurs œufs.
Les pièges-colliers installés autour des troncs pour intercepter les processions lors de leur descente vers le sol.
Concernant les insecticides, seuls ceux à base de Bacillus thuringiensis (un bacille naturel) sont recommandés. Ils ciblent les larves sans nuire à la faune ni à la flore. Tout autre produit chimique doit être réservé aux professionnels agréés Certibiocide, car leur usage nécessite des précautions strictes.
5. Quels sont les prédateurs naturels des chenilles processionnaires ?
Les prédateurs naturels jouent un rôle essentiel dans la régulation de cet insecte ravageur.
Les principaux sont :
La mésange charbonnière et la mésange bleue, qui consomment les larves au stade précoce.
Le cou cou gris, friand de chenilles urticantes.
Certaines espèces de chauves-souris et d’insectes parasitoïdes étudiés par l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique).
Installer des nichoirs à mésanges dans les jardins et parcs est une solution naturelle et durable pour limiter la population de chenilles.
6. À quel moment du cycle larvaire faut-il intervenir ?
L’intervention la plus efficace se situe au stade larvaire précoce, avant que les poils urticants n’apparaissent.
C’est généralement à l’automne (octobre à novembre) que l’on traite les nids récents à l’aide du Bacillus thuringiensis.
Les traitements chimiques ou mécaniques au stade avancé sont plus risqués et doivent être réalisés par des spécialistes.
L’objectif est de stopper la prolifération des parasites avant la phase d’éclosion ou de descente en procession.
7. Que faire en cas d’invasion de chenilles processionnaires ?
En cas d’invasion, il ne faut jamais manipuler ni brûler les nids. Le port d’équipements de protection (gants, masque, combinaison) est obligatoire pour tout contact indirect.
La meilleure conduite est de :
Signaler la présence à la mairie ou à un professionnel agréé ;
Interdire l’accès à la zone contaminée ;
Laisser un spécialiste effectuer le piégeage, l’échenillage ou le traitement biologique adapté.
Une intervention précoce évite la propagation des ravageurs et protège durablement l’environnement.
8. Existe-t-il des solutions écologiques et durables ?
Oui. Outre le piégeage et les nichoirs à mésanges, il existe plusieurs solutions naturelles :
Encourager la biodiversité en plantant des espèces attractives pour les prédateurs ;
Installer des abris à oiseaux pour favoriser la nidification ;
Utiliser des traitements biologiques à base de bacille ou de phéromone.
L’INRA confirme que la régulation naturelle par les oiseaux et les insectes parasitoïdes reste la méthode la plus respectueuse de l’environnement à long terme.
9. Pourquoi éviter de brûler ou d’écraser les chenilles ?
Le brûlage ou l’écrasement libèrent des milliers de poils urticants dans l’air. Ces micro-aiguillons peuvent rester actifs plusieurs années dans le sol et provoquer des réactions allergiques au simple contact.
Les services spécialisés utilisent des techniques d’élimination contrôlées et des sacs hermétiques pour éviter toute dissémination.
Une fois capturées, les chenilles sont détruites dans des conditions sécurisées, limitant tout risque sanitaire.
10. Quand et comment évolue la chenille processionnaire ?
Le cycle complet de la chenille processionnaire comprend plusieurs phases :
Ponte par la femelle papillon à la fin de l’été ;
Éclosion des larves quelques semaines plus tard ;
Croissance et formation du cocon en hiver ;
Descente en procession au printemps pour l’enfouissement ;
Transformation en chrysalide pendant la nymphose ;
Émergence des nouveaux papillons à la belle saison.
Cette succession de stades explique pourquoi la vigilance doit être permanente tout au long de l’année à Toulon et dans le Var.
11. Pourquoi la chenille processionnaire est-elle considérée comme un insecte nuisible ?
La chenille processionnaire est classée insecte nuisible car elle cumule les risques :
Ravageur forestier, en détruisant le feuillage des arbres ;
Parasite dangereux, en provoquant des troubles cutanés et respiratoires ;
Menace écologique, car son expansion rapide perturbe la faune locale.
Les campagnes de lutte menées par les collectivités et les experts agréés visent à protéger la santé publique, la biodiversité et le patrimoine arboricole régional.
12. Quelle différence entre insecticide et traitement biologique ?
Un insecticide classique agit par contact ou ingestion et peut affecter d’autres espèces non ciblées.
Le traitement biologique au Bacillus thuringiensis, lui, est sélectif : il agit uniquement sur les chenilles lors du stade larvaire, bloquant leur digestion sans polluer l’environnement.
Ce produit naturel est homologué par les autorités sanitaires et constitue la référence dans la lutte raisonnée contre les chenilles processionnaires à Toulon.


